L’e-commerce, grand gagnant de la crise Covid ?
Rédaction : Cilou de Bruyn
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À première vue, si l’e-commerce est rentré dans nos mœurs, cette nouvelle habitude d’achat s’est encore davantage ancrée depuis la crise sanitaire et économique que nous vivons. Confinés, les Belges ont été nombreux à se ruer sur les sites de e-commerce. Que ce soit pour y acheter des jeux, du matériel pour le télétravail, de la déco, des produits pharma, du bien-être bio, des outils de bricolage ou des tondeuses à cheveux !
D’après une étude récente, le commerce en ligne a augmenté de 41% en seulement trois mois, contre une croissance de 22% en 2019. En moyenne les Belges ont dépensé 20 % de plus en ligne depuis le début du Coronavirus. Les magasins fermés, le commerce digital a fatalement progressé. Quant au non-food, les ventes en ligne se sont globalement multipliées par deux ou trois.
Même s’ils préfèrent déambuler dans les magasins pour des raisons émotionnelles, les Belges se tournent de plus en plus vers le commerce en ligne. Leur motivation est alors plus rationnelle : un choix de produits plus vaste, de meilleurs prix et la possibilité de comparer.
Amortisseur économique
L’e-commerce a donc joué un formidable rôle d’amortisseur économique. Il a à la fois permis de limiter l’impact du confinement, mais a aussi favorisé une reprise en phase avec les nouvelles habitudes de consommation, encore plus digitales.
L’accélération de l’activité est particulièrement vraie pour les ténors du secteur, à commencer par Amazon, dont le chiffre d’affaires mondial a grimpé de 40 % et dont le bénéfice net a doublé au second trimestre. Si Amazon, avec ses 18 % de parts de marché, est largement perçu comme le loup noir, notons quand même que quelque 1 600 commerces belges sont présents sur sa market-place. Alors qu’il n’y a aucun entrepôt en Belgique, moyennant rétribution, ils bénéficient de sa notoriété et de sa logistique pour le stockage, l’emballage et la distribution.
À ce propos, il est intéressant de noter que les consommateurs belges achètent massivement à l’étranger. Par contre, il n’y a pas assez d’e-shops belges et que ceux-ci vendent peu en dehors de la Belgique.
Pas à pas pour les plus petits
Par ailleurs, les petits commerçants ont eux aussi trouvé une planche de salut dans l’e-commerce au cœur de la crise : les initiatives n’ont pas manqué pour se repositionner et du coup envisager un commerce multicanal pour la suite. Même si, au cours de cette crise sanitaire et économique, les indépendants ou les PME ont d’abord cherché des sources de revenus alternatives, ils se sont aussi concentrés sur les aspects plus stratégiques. Mais, force est de constater que le premier pilier sur lequel beaucoup tentent de se reposer est la digitalisation. Ensuite, la redéfinition de leur gamme de produits/services et l’étude des canaux de distribution adéquats venant en général dans la foulée.
À Bruxelles, Verviers, ou Anvers, nombre de commerces fermés pendant le confinement ont franchi le pas du « Click & Collect ». Ce qui, mine de rien, nécessite déjà un apprentissage et des horaires décalés pour le personnel afin de respecter la préparation des colis dans des délais raisonnables.
Ne ratez pas le train de l’e-commerce.
Si les e-commerces sont rapidement devenus si nombreux sur Internet, c’est en partie dû au comportement d’achat. En effet, les clients paient sans effort et en toute sécurité. Ils sont en outre moins conscients qu’ils achètent quelque chose et auraient parfois tendance à se laisser aller à dépenser plus.
Quant au côté pragmatique, les avantages sont non négligeables par rapport au commerce traditionnel : un public cible plus vaste que celui d’une boutique locale ; l’absence d’horaires et de coûts fixes liés au fonctionnement d’un commerce tels que les loyers, le personnel, et autres charges ; une marge bénéficiaire plus élevée et une extensibilité puisque l’on peut y vendre à mille personnes en même temps. La limite est la capacité d’attirer des visiteurs, et cela passe évidemment par un site performant !
Technologie, mais pas que…
À ce sujet, il existe des logiciels de création et de gestion de sites Web qui permettent de, relativement facilement, créer une boutique en ligne. WooCommerce de WordPress, Magento, Prestashop, Shopify, pour ne citer qu’eux. Cependant, construire un site d’e-commerce professionnel demande des connaissances technologiques qu’il est préférable de déléguer à une agence web spécialisée.
Auparavant, vous aurez bien sûr commencé par analyser votre idée et établi un business plan. Ceci afin d’étudier les questions relatives au positionnement et à la valeur ajoutée de votre produit ou service sur le marché. Vous aurez identifié votre cible tout autant que la concurrence. Celle-ci est fatalement plus importante puisque l’investissement pour créer un e-commerce est sensiblement moins élevé que celui pour un commerce physique.
La logistique n’aura plus de secrets pour vous : vous aurez soigneusement choisi les partenaires qui pourront acheminer votre produit dans les meilleures conditions auprès de votre client, et se charger de rapatrier les retours. Il s’agira ensuite d’entamer un plan d’action : choisir votre nom de domaine et élaborer votre identité corporate. Celle-ci ne se bornera pas à la création d’un logo et d’une gamme de couleurs. Vous y ferez passer vos valeurs et installerez l’essence véritable de votre marque, votre produit, ou votre service. Pour cela, vous étudierez soigneusement la pertinence de chacun des termes que vous utiliserez. Vous choisirez des mots-clés qui serviront au référencement de votre site pour attirer des visites depuis le moteur de recherche de Google.
Ensuite seulement vous entamerez, avec votre agence web favorite, la construction de votre site, la sécurisation des paiements et l’hébergement sur un serveur. Restera ensuite à vous faire connaître !
L’e-commerce, un pari sur le futur ?
Il faut du temps pour gagner en notoriété et obtenir des résultats. Rappelons que Zalando a mis 7 ans pour être rentable, et qu’Amazon a démarré en 1994. Quand un commerce physique ouvre ses portes, les clients potentiels passent devant et y entrent naturellement. Obtenir de la visibilité pour un commerce en ligne est plus difficile qu’il n’y paraît. Si vous n’y travaillez pas, personne ne vous remarquera. Souvent négligée, c’est pourtant la partie la plus importante pour activer votre commerce. Si vous n’y travaillez pas, personne ne vous remarquera.
Ici aussi, les outils ne manquent pas pour booster vos likes sur les réseaux sociaux et améliorer votre visibilité sur Google.
À ce sujet, notons que l’intelligence artificielle, ce ne sont pas que les robots dans des entrepôts. Cette technologie permet aussi de sécuriser les paiements, d’analyser les ventes prévisionnelles, de proposer des offres personnalisées et de fidéliser vos clients. Autrement dit de pérenniser votre activité commerciale et booster votre chiffre d’affaires, intelligemment.
Environnement ?
Il reste que la question environnementale de l’e-shop reste sensible, vu la quantité de déchets d’emballage – un livre sur deux est vendu via Amazon, nécessitant autant de carton que son propre volume pour le transport. Or, globalement le bilan énergétique est plus favorable à l’e-commerce qu’aux magasins classiques.
L’e-commerce n’en est qu’à ses balbutiements, et n’a pas dit son dernier mot, soyons-en sûrs !
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